Les 5 grands titres à Buriram, par Kenan Sofuoglu
Friday, 15 March 2019 10:58 GMT
Le quintuple Champion WorldSSP livre son analyse en amont du Round Pirelli de Thaïlande.
Les courses du Round Pirelli de Thaïlande approchent à grands pas et la tension monte au Chang International Circuit. C'est l’un des rares circuits du calendrier où Kenan Sofuoglu, légende du Championnat FIM World Supersport, n’a jamais triomphé.
Mais en terminant deuxième à deux reprises, le Turc compte malgré tout une riche expérience de ce tracé exigeant.
1. Bautista est-il l’homme à battre une fois encore ? « En fait, je n’étais pas présent en Australie et c’est la première fois que j’assiste à cette saison. De ce que j’ai pu observer durant la première séance d’essais libres, il semble que Bautista soit un cran au-dessus des autres. C’est de nouveau mon favori ici. »
2. Deux longues lignes droites qui pourraient faire la différence : « Kawasaki n’est pas un favori ici maintenant. En regardant la longue ligne droite, Ducati gagne près de 0.3s sur Jonathan Rea et Kawasaki. La piste compte deux longs bouts droits. Si vous disposez d’une moto rapide, c’est un avantage. Bautista compte près d’une demi-seconde d’avance juste sur les lignes droites. En course, cela peut être un très grand avantage. »
3. La chaleur, aucune excuse : « Je suis sûr qu’aucun pilote n’est ravi des conditions. Ceux-ci adorent le frais, le sec, comme à Donington. Les pilotes ont plus de feeling avec la moto et l’apprécient davantage. Ici, après deux tours, vous brûlez sous votre cuir et sur la moto. Je ne peux pas dire que les pilotes aiment rester longtemps sur leur machine. Mais c’est le Championnat du Monde : vous roulez dans le froid, sous la chaleur, sous la pluie... vous devez être bons, peu importe les conditions. »
4. Un vrai pays de la moto, un soutien fantastique... « Je crois que c’est génial de courir en Thaïlande, car les gens aiment les sports mécaniques ici, aiment les motos... Si vous voyez beaucoup de spectateurs, vous appréciez davantage ce que vous faites. »
5.... et une source de motivation supplémentaire pour se hisser sur le podium : « Je me souviens avoir terminé sur le podium ici en 2015 et 2016. Lorsque vous y parvenez, c’est incroyable. Vous voulez voir cette ambiance partout. »
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